Occupations pro-Gaza et polémiques en chaîne : comment Sciences-Po Paris est devenu un chaudron
Enquête Occupations en solidarité à Gaza, accusations d’antisémitisme, polémiques en chaîne et récupération des politiques… Depuis quelques semaines, l’Institut d’Etudes politiques de Paris est devenu le champ d’une féroce bataille symbolique. Enquête.
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« Venez tous et toutes à Sciences-Po, l’heure est au soulèvement ! » C’est par cet appel à la révolte que Rima Hassan a invité les étudiants le 26 avril dernier sur X (ex-Twitter) à converger rue Saint-Guillaume à Paris. Alors que le gouvernement dénonçait là un jeu dangereux, la juriste franco-palestinienne et candidate La France insoumise (LFI) aux élections européennes a précisé qu’elle en appelait plus à l’indignation devant les horreurs commises à Gaza qu’à la révolution. Il n’empêche : l’école du pouvoir est bel et bien devenue un chaudron. Rarement, elle aura connu une telle ébullition ces dernières années.
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Manifs, occupations, affrontements entre étudiants propalestiniens et organisations juives… Sciences-Po Paris est désormais le terrain d’une véritable bataille politique. Jean-Luc Mélenchon y a tenu une conférence le 22 avril – « Vous êtes l’honneur de notre pays », a-t-il lancé aux élèves – quand la philosophe Elisabeth Badinter y dénonce une poussée d’antisémitisme et Gabriel Attal voit l’action d’une « minorité agissante et dangereuse qui che…
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